Les deux artistes prochainement en tournée mondiale de promotion de leur dernier album, se produisent à Paris à la même date. Pour de nombreux fans de la capitale française, l’équation s’avère insoluble.
Aya Nakamura ou Beyonce ? A priori, les deux noms n’ont pas grand-chose en commun, excepté le succès dans leur art qu’est la musique. Mais ces artistes bien que faisant différents styles de musique, partagent peut-être aussi des fans.
Même si la première nommée n’avait pas l’air convaincue, jeudi 2 février, sur les plateaux du Quotidien, une des émissions phares de la chaîne de télévision TMC du groupe TF1. « Je ne pense pas qu’on a la même fanbase », avait déclaré Aya Nakamura.
Le dilemme du public parisien autour du prochain spectacle des deux artistes dans la capitale française semble pourtant indiquer le contraire.
Un lieu, même date
Les deux figures internationales de la musique en concert à Paris le 26 mai dans le cadre de la tournée promotionnelle de leur album – Renaissance pour Beyonce, DNK pour Aya Nakamura – ont mis leur soutien inconditionnel dans une position délicate quant au spectacle auquel assister.
À défaut de pouvoir assister aux deux concerts – ce qui est pratiquement impossible, sauf à disposer du don d’ubiquité –, de nombreux internautes se résolvent à choisir. Avec le plus souvent, une préférence pour Beyonce dont la dernière tournée solo remonte à 2016 dans la foulée de son sixième album.
Le business de la revente
Celle de Renaissance se révèle donc être pour de nombreux inconditionnels parisiens, une des rares occasions de voir l’interprète de « Run the world » se produire en direct. La vedette américaine peut aussi compter parmi ses fans Aya Nakamura. Et cette dernière ne semble pas non plus vouloir manquer l’opportunité.
L’artiste franco-malienne espère que le concert parisien de « Queen B » durera assez longtemps le 26 mai, afin qu’elle puisse y assister. Après tout, elle avait annoncé ses dates avant celles de Beyonce.
Dans cette situation faite de dépit et d’autres sentiments de regret, le business de la revente de billets bat son plein. Avec des prix frôlant parfois les 200 euros.