Le street artiste toulousain James Colomina a réalisé en août une série d’installations percutantes à Kiev en soutien à l’Ukraine, attaquée par la Russie depuis février 2022. Parmi ces œuvres se trouve « La petite fille à la balançoire », qui met en lumière l’importance d’offrir aux enfants un meilleur avenir.
Le street artiste James Colomina, originaire de Toulouse (Haute-Garonne), a réalisé en août une série d’installations d’art à Kiev pour exprimer son soutien au peuple ukrainien en ces temps de conflit avec la Russie. Ces œuvres, au nombre de six, ont été installées sans autorisation dans des lieux emblématiques de la capitale ukrainienne. Et il a fallu composer avec le couvre-feu, les alertes aériennes, la police et l’armée. Un véritable jeu de cache-cache, mais très différent de celui de Banksy.
James Colomina a exécuté « L’attrape-cœur », symbolise la vulnérabilité des enfants en temps de guerre
James Colomina a installé devant la station de métro Université « L’attrape-cœur », qui représente un enfant tenant un cœur dans la main avec un ours en peluche à ses côtés. Cette sculpture symbolise l’innocence et la vulnérabilité des enfants en temps de guerre. Il y aussi « Le Messager », une création qui montre un enfant sortant du mur de la poste principale pour dessiner le trident ukrainien, symbole de la résistance ukrainienne.
Sur le socle vide de Mykola Shchors, « La petite fille aux tournesols »
James Colomina a en outre installé « La petite fille aux tournesols », sur le socle vide de Mykola Shchors. Cette œuvre figure une enfant plantant des tournesols, symboles d’espoir et de renouveau. Sur ce socle vide trônait jusqu’en décembre dernier la statue d’un commandant de l’Armée rouge, retirée sur ordre des autorités ukrainiennes.
« La petite fille à la balançoire » souligne l’innocence des enfants
Quatrième street art, installé sous le pont de la rue de l’Institut, « La petite fille à la balançoire », qui met en lumière l’importance de protéger l’innocence des enfants et de leur offrir un meilleur monde. Cette œuvre représente une gamine portant un casque de combat vissé sur le crâne. A côté d’elle flottent les drapeaux du monde entier pour rappeler la nécessité de la solidarité internationale afin de protéger l’insouciance des enfants.
James Colomina représente « La colombe » pour rappeler l’aspiration à la paix
La cinquième œuvre réalisée nuitamment par James Colomina est « La marelle », visible dans le parc Taras Shevchenko. Cette installation prend la forme d’un missile russe, entouré de fleurs et de nuages, symbolisant l’espoir d’un futur sans violence pour les enfants. Enfin, sur la place de l’Indépendance, il y « La colombe », perchée sur un lampadaire. Cette sculpture rappelle l’aspiration à la paix et rend hommage aux soldats ukrainiens.
La paix semble de plus en plus s’éloigner entre l’Ukraine et la Russie
En plus de ces créations offertes à Kiev en août, James Colomina a créé une sculpture de Vladimir Poutine sur un mini char en jouet. Il déambule avec dans plusieurs villes européennes. L’artiste français est déjà passé par Bruxelles et Rome, notamment. Toutes ces œuvres sont pour lui un appel urgent à la fin du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Ces pays voisins sont censés être frères, après avoir appartenu à l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) avec la Biélorussie…