L’exposition « Paris-Londres. Music Migations » propose, depuis le 8 mars dernier, à ses visiteurs, de plonger au sein des différents courants musicaux hérités, en France et en Angleterre, des flux migratoires. Plusieurs styles sont à l’honneur. Afrobeat, rock, funk ou encore reggae, l’héritage musical qui y est exposé rend compte de la transformation de Londres et Paris en capitales multiculturelles.
La culture au service d’une idéologie
L’exposition « Paris-Londres. Music Migrations » permet de mettre en lumière l’influence du culturel dans les combats politiques. Les nombreux documents et œuvres d’art liés à la musique offrent une large perspective à tout ceux qui souhaitent connaître le lien étroit entre droit à l’égalité, lutte anti-racisme et musique urbaine.
Photos, instruments, costumes, vidéos, affiches de concerts et fanzines reflètent l’expression idéologique de plusieurs générations d’immigrés. La musique leur ont permis de faire revendiquer leur place dans la société et l’espace public, autant en France qu’en Angleterre.
Une exposition très riche
Le parcours proposé aux visiteurs affiche une collection très dense de photographies. Assujettie au visuel, une playlist d’exception, qui reprend les œuvres musicales les plus charismatiques de cette période. Asian Dub Foundation, Rachid Taha, Desmond Dekker et bien d’autres, permettent de se replonger dans l’histoire culturelle entre 1962 et 1989. Une manière de montrer à tous, que l’héritage musical des deux capitales a été grandement influencé par l’immigration et que cette dernière a métamorphosé leur paysage économique et culturel.