Le film de super-héros centré sur un personnage asiatique bat des records de fréquentation dans le cadre de sa tournée cinéma en Amérique. Le sort heureux d’un Marvel pas comme les autres.
Les amoureux du septième art et plus particulièrement ceux des productions Marvel en rêvaient sans doute depuis longtemps. Après les Spider-Man, les Captain America et autres Iron Man, la franchise américaine a décidé de miser sur un autre type de personnage à travers son dernier film « Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux ». Un super-héros asiatique mettant en scène les arts martiaux. Et le résultat semble pour l’heure plutôt encourageant. L’opus sorti le 1er septembre et actuellement en tournée de 45 jours dans les salles américaines, draine du monde dans son sillage. L’engouement autour de l’œuvre dans ce contexte de crise sanitaire préjudiciable pour le cinéma mondial est sans commune mesure avec un autre film récent.
Shang-Chi vient en effet de boucler deux semaines en tête des fréquentations dans la région Amérique du nord avec des recettes estimées à 34,7 millions de dollars par le cabinet Exhibitor Relations. En y ajoutant les chiffres provenant des États-Unis, la production peut s’enorgueillir d’avoir engrangé 144,5 millions de dollars au total sur le continent américain pour l’instant. De quoi espérer au moins un engouement pareil lorsque le film débarquera en streaming sur Disney+.
Vaincre les stéréotypes
Le succès inaugural de Shang-Chi donne à n’en point douter du crédit aux remarques enthousiastes de la critique à son sujet. Mais les raisons de cet engouement tiennent du symbole représenté par cette production dont l’acteur principal est incarné par le Canadien Simu Liu. Et pour cause, c’est la première fois dans l’histoire de Marvel qu’un de ses films est axé sur une figure clé d’origine asiatique. Il fallait oser après 23 différentes œuvres centrées pour la plupart sur des super-héros occidentaux.
L’autre motif susceptible d’avoir contribué à aiguiser la curiosité des cinéphiles concerne la bande dessinée originale à partir de laquelle le film a été inspiré. Dénommée The Hands of Shang-Chi, Master of Kung Fu, elle date de 1974. L’époque marquée par des stéréotypes racistes dans la société américaine a dépeint sur cette BD à travers ses personnages notamment.
Ce sont-là autant de fausses notes historiques que Marvel avait à cœur de corriger grâce à l’adaptation cinématographique de Shang-Chi. Un film par ailleurs remarquable du point de vue esthétique et de son scénario.