En dépit de l’appel au boycott de militants extrémistes LGBT+, le jeu vidéo «Hogwarts Legacy», inspiré du monde d’Harry Potter, fait un carton depuis sa sortie. Il caracole en tête des ventes sur Amazon et sur le site de la Fnac. De quoi donner de la force à l’auteur de la saga d’origine, J. K. Rowling, visée par la cancel culture en raison de propos tenus sur Twitter.
Le jeu vidéo «Hogwarts Legacy» (Avalanche Software), inspiré du monde d’Harry Potter, est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series depuis le 10 février. Bien que très attendue, cette sortie s’est accompagnée d’une campagne de boycott virulente de la part de militants extrémistes LGBT+.
K. Rowling se moquent des femmes trans ayant leurs règles
Sous la pression de ces activistes et des lobbys, des journalistes ont refusé de publier le test du jeu. Des célébrités et commentateurs woke ont même appelé à ne pas acheter «Hogwarts Legacy». Selon eux, celui qui le fait est «stupide et transphobe». Mais certaines personnes ont quand même acheté le CD…pour ensuite le détruire (drôle de manière de boycotter).
Ce déferlement de censure trouve ses origines dans les prises de position de la créatrice de l’univers d’Harry Potter sur le mouvement transgenre. En juin 2020, J. K. Rowling avait publié une série de tweets dans lesquels elle tournait en dérision l’expression «personnes qui ont leurs règles» (en référence aux femmes cisgenres et transgenres). «Je suis sûre qu’on avait un mot pour désigner ces personnes, avant. Que quelqu’un m’aide. Fammes ? Fommes ? Fimmes ?», avait-elle ironisé.
Contre l’accès des femmes trans aux toilettes pour femmes
A cause de ce tweet, J. K. Rowling s’est attiré les foudres de la communauté LGBT+ et des personnes militant pour leurs droits. Parmi celles-ci figure Daniel Radcliffe, l’une des premières stars de la franchise Harry Potter. Dans une lettre ouverte, l’acteur avait affirmé que « les femmes transgenres sont des femmes» et que « toute déclaration contraire efface l’identité et la dignité des personnes transgenres». Mais d’autres acteurs de la saga, dont Ralph Fiennes ont défendu l’auteur.
Quelques jours après la publication de son tweet, J. K. Rowling a écrit un long message sur son blog pour argumenter son opinion jugée transphobe. Sans s’excuser, elle a ajouté à la polémique en s’opposant à l’accès des femmes trans aux toilettes des femmes de naissance. Une question de bon sens, pour éviter notamment du voyeurisme et des viols. Se définissant comme une véritable féministe, l’autrice dit s’inquiéter de la perte d’espaces réservés pour les vraies femmes.
Défenseur des droits des femmes de naissance
K. Rowling a également pris la défense d’une femme virée de son travail pour avoir soutenu que le sexe est une réalité biologique. La romancière a dénoncé une discrimination flagrante qui ne pourrait se justifier par une politique RSE quelconque. Elle a également appelé les personnes transgenres et assimilés à s’habiller comme elles voulaient, à s’appeler comme elles voulaient et à coucher avec n’importe quel adulte consentant. Mais de grâce, qu’elles ne s’attaquent pas aux gens qui pensent autrement.
S’estimant victime d’une «cancel culture», J. K. Rowling précise qu’elle souhaite simplement défendre le droit des femmes de naissance. Celles-là qui sont victimes au quotidien de violences et d’injustice en raison de leur sexe. Elle dit craindre l’effacement de la femme face au mouvement de la transidentité. La scénariste reviendra en détail sur ses convictions et le boycott dont elle fait l’objet dans un nouveau podcast disponible à partir du 21 février 2023.
Un boycott qui n’a pas freiné les ventes du jeu vidéo
Intitulé The Witch Trials of J.K. Rowling (le procès en sorcellerie de J.K. Rowling), ce documentaire audio revient non seulement sur les accusations de transphobie auxquelles elle fait face depuis deux ans, mais traite également de certaines des plus vives querelles de notre époque. Dans une interview diffusée cette semaine, l’autrice donne le ton en soulignant que ses messages sur les femmes et les trans ont été «profondément» mal compris.
Mais qu’elle n’avait pas peur de voir son image dégradée dans l’histoire en raison de ses convictions. En attendant, J.K. Rowling peut se réjouir que le jeu adapté de son livre caracole en tête des ventes depuis sa sortie. Hogwarts Legacy se place notamment en haut des ventes sur Amazon et sur le site de la Fnac. Un succès commercial qui montre les limites du boycott. Ou qui prouve qu’une grande partie du public ignore la polémique suscitée par les militants extrémistes LBGT+.